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TPE Val Vic Rem

21 février 2008

La grippe espagnole aujourd'hui :

  L’épidémie s’est éteinte en 1919 d’elle-même et n’est jamais réapparue sous cette forme. A l’heure actuelle, les scientifiques essayent toujours d’en savoir plus sur cette maladie. Des recherches sur des cadavres conservés par le froid sont en cours afin d’isoler l’agent pathogène et de pouvoir trouver un traitement efficace en cas de résurgence du virus. C'est d'ailleurs en effectuant des recherches sur une Inuit ensevelie dans les sols gelés de l’Alaska depuis 1918 que la maladie fut "ressuscitée" en laboratoire. D’après les études effectuées par une équipe de chercheurs américains, le virus de la grippe espagnole est d’origine aviaire. Il se serait adapté à l’Homme à la faveur d’une mutation.            

Ce qu’il faut retenir de cette tragédie est que notre monde n’est pas à l’abri d’une nouvelle variante d’une grippe aviaire et que la transmission du virus de l’animal vers l’homme est toujours possible. Ce qui se passe actuellement en Chine et dans de nombreux pays asiatiques en est la preuve.            

Devant un tel cas de figure, le problème majeur consiste à éviter la propagation de la maladie en isolant immédiatement les victimes et les régions touchées. Il faut bien sûr que les pays concernés soient suffisamment responsables pour prendre des mesures draconiennes et avertir la communauté internationale du danger.
On a pu constater que ça n’a pas été le cas avec de nouveau la Chine qui a mis longtemps avant d’annoncer officiellement la nouvelle de la grippe aviaire. Il faut savoir qu’une épidémie peut se répandre dans le monde en moins d’une semaine.

Une mesure d'alerte à la contamination : nettoyer et désinfecter les pneus des véhicules afin de limiter les déplacements de la grippe.

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21 février 2008

La peste aujourd'hui.

  Aujourd'hui, la peste a disparu de notre continent européen mais ce n'est pas pour autant qu'elle s'est évaporée de notre planète. En effet, on semble parfois oublier que cette terrible épidémie qui a marqué l'histoire sévit encore sur Terre. La peste est ainsi considérée par L'OMS comme une maladie ré-émergente.

  De 1984 à 1992, 11 030 cas de peste humaine ayant causé 1201 décès ont été notifiés à travers le monde (soit de 1 000 à 2 000 cas et de 100 à 200 décès par an). L'Afrique est le continent le plus touché (hauts plateaux du centre de l'île de Madagascar, le Mozambique, La Tanzanie la République Démocratique du Congo ) suivi de l'Inde. À eux deux, ils regroupent près de 99% des cas rapportés dans le Monde. L'Amérique du Sud et l'ouest des États-Unis ont répertorié quelques cas en 1997.

Carte de la répartition mondiale des foyers actuels de peste :

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  Si la peste est beaucoup moins présente aujourd'hui et notamment dans les pays riches c'est parce que ces-derniers disposent des techniques permettant son traitement, la protection de la santé publique et de bonnes conditions d'hygiène.
  En effet, Un traitement réel contre la peste n'a été disponible qu'à partir des dernières années du XIX ème siècle, suite à la découverte du bacille de Yersin. La technique la plus efficace et utilisée reste celle des antibiotiques où seules de rares souches ont été capables d'y résister, ces cas restant exceptionnels.
Des mesures de protection publique sont prises comme en France où la peste fait partie des maladies infectieuses à déclaration obligatoires permettant de nombreuses mesures comme les déplacements limités des français pour éviter l'extension de la maladie ou le lancé d'une enquête épidémiologique.
  Il existe pour finir un vaccin mais il est uniquement utilisé pour protéger les personnes fortement exposées à la maladie, comme le personnel militaire dans certaines circonstances opérationnelles Pour qu'il soit très efficace, il doit être injecté à doses multiples et des injections de rappel doivent être effectuées régulièrement ce qui entraîne des effets secondaires importants. Il n'est pas disponible au public.

20 février 2008

Conséquences de la grippe espagnole :

La Grippe Espagnole fait au moins autant de morts que la 1ère Guerre Mondiale. Elle frappe une population désemparée, fatiguée, qui ne peut résister. Elle ne laisse derrière elle que mort et désolation.

Cependant, malgré ces conséquences terribles, on peut noter les leçons qui ont été tirées de ce drame. Tout d'abord, les gouvernements ont pris conscience de la nécessité d'empêcher une telle catastrophe de se reproduire, ce qui amènera à la création de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) dont le but sera de prendre des mesures de sécurité, d'alertes, de prévention, etc...

De plus, cette épidémie va encourager les chercheurs à découvrir des moyens de soigner les gens en masse et plus efficacement. Cela sonnera la fin des remèdes "moyenâgeux" et la valorisation de la recherche pharmaceutique, par exemple...

29 janvier 2008

Conséquences de la peste :

  Les Semis et récoltes ne peuvent être effectuées en 1348. Aussi, quand l'épidémie s'éloigne, la famine lui succède-t-elle. La plus grande partie des impôts ne peut être recouvrée : les finances royales, déjà mal en point du fait de la guerre, en sont encore amoindries. Le manque de main d'oeuvre entraînant une considérable hausse des salaires, les autorités, à la demande des maîtres, interviennent pour les fixer.

C’est dans ce contexte peu réjouissant de maladies et de famine que les danses macabres ont vu le jour. Il existait déjà une tradition de textes, de poèmes, traitant de la mort comme le Dits des trois vifs et des trois morts ou le Vado Mori. Au XVème siècle, le mouvement s’accentue et se met en images. Les murs des cimetières, des églises et des cloîtres s’ornent d’étranges fresques où les vivants semblent inexorablement entraînés par des cadavres hideux dans une farandole. Grâce à l’essor de l’imprimerie dans la seconde moitié du XVème siècle, les morts envahissent jusqu’aux livres des croyants. Impossible d’échapper aux danses macabres. (voir photos).

  On peut également noter des conséquences de cette terrible épidémie dans notre langage courant. Ainsi le mot peste est devenu au fil du temps un qualificatif pour toutes épidémies infectieuses surtout dans l'Antiquité et au Moyen Âge. Il est entré dans le langage populaire pour désigner une chose ou une personne pernicieuse, malicieuse, mauvaise ou espiègle puis dans des expressions comme « fuir quelque chose comme la peste » ou le mot "pestiféré".


macabre

29 janvier 2008

Lutte contre la grippe espagnole

Nous n'avons pas de documents précis sur les différentes mesures prises pendant cette épidémie. Cependant, voici quelques archives : des images et deux témoignages.

Québec :

Théâtres, écoles, cinémas, salles de danse et autres lieux publics doivent être fermés dès aujourd’hui (le 8 octobre 1918) jusqu’à nouvel ordre.

Malgré le bel optimisme du directeur municipal de la Santé Publique, la grippe espagnole a envahi la ville de Montréal qui, emboîtant le pas aux grandes cités américaines où sévit également le fléau, a décidé de fermer, jusqu’à nouvel ordre, tous les lieux de réunion publique, à l’exception des églises.

Cette décision a été prise après une longue conférence entre les administrateurs de la ville, les autorités sanitaires, plusieurs médecins et nombre de citoyens éminents. On a finalement été d’opinion qu’une mesure radicale s’imposait, pour combattre la maladie. En conséquence, le docteur Séraphin Boucher, chef du service d’hygiène, édictait, hier soir, l’ordre que voici :

 

L’Avis officiel

Avis public est par les présentes donné que, jusqu’à nouvel ordre, tous les endroits de réunion publique, tels que les écoles, les théâtres, les salles de danse ; les cinémas, les salles publiques, aussi bien que les endroits où le public peut se réunir, pour des fins sociales ou autres, devront être fermés, sous les peines prévues par la loi.

Et l’archevêque de Montréal ajoutait :

Aux catholiques du diocèse de Montréal,

Il est de notre devoir de travailler, de concert avec l’autorité civile, à enrayer et prévenir parmi nous l’épidémie qui menace de s’étendre et a déjà fait de nombreuses victimes. En conséquence nous réglons ce qui suit :

Avant tout, recourons à la prière. Supplions le Seigneur d’épargner notre cité et notre pays. Recourons à la Vierge Marie, Notre-Dame-de-Bon-Secours, et disons fidèlement le chapelet à cette intention. Pendant quinze jours, quand la rubrique le permettra, en outre de l’oraison commandée pour la paix, les prêtres diront l’oraison propre aux temps d’affliction, la treizième parmi les oraisons diverses du Missel.

==>Les mesures ont donc été de précautionner un isolement, de limiter les contacts entre les personnes pour éviter une plus large diffusion de l'épidémie. On peut raisonnablement imaginer que ce sont des mesures identiques qui ont été prises dans la majorité des villes touchées.

Dans ce cas, les dirigeants ont pris des mesures, contrairement à ceux de l’île de la Réunion, ce triste épisode de l'histoire de l'île peut être consulté à cette adresse : http://www.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=97609

L'attitude de ces dirigeants pourrait être appelée "politique de l'autruche". En effet, aucune mesure n'a été prise alors que l'épidémie se propageait dans toute l'île en faisant énormément de victimes.

Quelques images :

Une ambulance :

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Manifestations en faveur du port du masque hygiénique :

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Publicité pour des masques :

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A Londres, un employé désinfecte les lieux publics :

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29 janvier 2008

Lutte contre la peste

  Dès l'apparition de la maladie, Philippe VI demande à la faculté de rechercher les remèdes susceptibles de combattre la "pestilence". La peste est due, pense-t-on, à la corruption de l’air, elle-même provoquée par une mauvaise conjonction des planètes. L’essentiel des connaissances médicales provient des corpus Hippocratico-galénique, sans oublier les savoirs de la médecine arabe.

Les populations luttent essentiellement contre l'épidémie par la fuite, gagnent les campagnes et les forêts où elles se réfugient dans des cabanes. Ceux qui ne s'enfuient pas s'enferment dans leurs maisons, comme l'imposent bientôt les autorités. Seule une fenêtre reste entrouverte, pour que l'on puisse ravitailler les habitants de la maison, à moins qu'on ne les oublie. D’autres méthodes de lutte contre la maladie existent comme respirer des parfums, faire des fumigations ainsi que de grands feux purificateurs, brûler des troncs de chou et des pelures de coing, se baigner dans l'eau chaude, ne pas trop manger ; les viandes sont de préférence rôties ou accompagnées d'épices si elles sont bouillies. L'eau doit être distillée ou bouillie. Les médecins recommandent enfin de " faire abstinence de femme...". Ces-derniers portent un maque dit de "bec de canard" imaginé et inventé par DeLorme , médecin de Louis XIII, on y plaçait des plantes aromatiques aux propriétés désinfectantes, notamment de la girofle  et du romarin. (voir photo)

Quant aux remèdes, ils se limitent aux laxatifs et aux saignées qui aboutissent, en fait, à l'affaiblissement du patient, plus réceptif encore à la maladie. Le clergé organise des processions solennelles, tandis qu'apparaissent, dans le nord de la France, les flagellants, avec tous leurs excès, finalement condamnés par l'Eglise.

Lorsque les morts deviennent trop nombreux, on se contente souvent de les jeter dans les rues où les ramassent les membres des confréries. Les cadavres, entassés dans des charrettes, sont ensuite hâtivement enfouis dans des fosses communes, hors des agglomérations.
Cette terrifiante épidémie s'accompagne de nombreux excès. Les survivants, angoissés, craignant de n'avoir que quelques jours à vivre, dilapident leur fortune.
Comme souvent, on s'en prend aux Juifs, mais également aux gens du voyage ; accusés de répandre volontairement la peste par empoisonnement des puits et fontaines, on les y précipite. Des bûchers s'allument également à Narbonne, à Carcassonne malgré la protection du pape Clément VI.

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22 janvier 2008

Effet médical et symptômes de la peste

  On lui donna le nom de "peste", alors utilisé pour différentes sortes de maladies. Mais celle-ci avait pour cause le bacille Yersinia pestis, inconnu en Europe depuis l'an 767 mais pas pour autant éradiqué. Nous savons maintenant que c'était une sorte de bombe à retardement, qui attendait des moyens de communication propices à sa propagation. C'est avant tout un parasite des rongeurs, en particulier du rat, séjournant en permanence dans trois grandes régions de l'Ancien Monde où les conditions étaient propices à l'existence des rats le véhiculant. Les rats porteurs du baille y vivaient au chaud dans de véritables labyrinthes souterrains. Le bacille pouvait prospérer sur le rat sans le détruire, parce que ce dernier constituait son hôte habituel. Mais cet équilibre n'existait pas là où les rats n'étaient pas au contact du mal depuis très longtemps, ni là où le bacille se communiquait à d'autres espèces, telles que l'homme. Ce n'est que dans certaines conditions que les rongeurs transmettent le bacille à d'autres espèces.

  La transmission de la maladie se fait de cette manière : le rat pesteux est piqué par la puce qui absorbe son sang comme une seringue. La puce vient ensuite piquer la peau de l’homme puis vomit le sang du rat sur l’épiderme de l’homme. Celui-ci se gratte au sang et les millions de bacille que la puce a vomit entrent dans son système circulatoire qui se condamne sans le savoir, à mourir dans 3 jours. A cette peste dite "bubonique" peut s’ajouter ou se substituer la peste pulmonaire ou pulmonique qui se transmet d’homme à homme par inhalation. Cette peste pulmonaire est la plus redoutable : elle peut tuer en quelques heures. Une épidémie de peste fait donc intervenir plusieurs facteurs qui sont respectivement : une bactérie, des rongeurs, des puces et les hommes. La dernière forme possible est la forme scepticémique, elle constitue 10 à 20% des pestes. La plupart du temps, c'est une complication de la peste bubonique, due à une mulutiplication très importante des bacilles dans la circulation sanguine. Cette variété de peste apparaît quand les défenses des ganglions lymphatiques et les autres types de défense sont dépassés. Le bubon peut n'être que peu apparent. Il s'agit d'une forme plus grave.

Une fois l'homme contaminé, la maladie se propage d'un individu à l'autre. A l'époque moderne, avant la découverte des antibiotiques, la mortalité due à la peste bubonique était de 60 à 70 % des personnes atteintes. A son stade ultime, elle peut se muer en peste pulmonaire, dont la mortalité est de près de 100% et qui se transmet directement par les voies respiratoires. Les rats peuvent également l'attraper et la transmettre à l'homme par la voie aérienne.


Transmission du Yersinia pestis :

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22 janvier 2008

Effets de la grippe espagnole

Grippe espagnole

   Les décès furent essentiellement de jeunes adultes, ce qui surprend : les jeunes adultes sont habituellement la génération la plus résistante aux grippes. Ceci s'explique par le fait que ces jeunes (notamment pour des raisons professionnelles) se déplacent le plus ou vivent dans des endroits où ils côtoient de nombreuses personnes (ateliers...). La multiplicité des contacts accroît le risque d'être contaminés. On estime que 50 % de la population mondiale fut contaminée (soit à l'époque 1 milliard d'habitants), 25 à 50 millions de personnes en périrent.

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   Cette grippe se caractérise d'abord par une très forte contagiosité : une personne sur deux est contaminée. La durée d’incubation est de 2 à 3 jours, suivie de 3 à 5 jours de symptômes : fièvres, affaiblissement des défenses immunitaires, qui finalement permettent l'apparition de complications normalement bénignes, mais ici mortelles dans 3% des cas, soit 20 fois plus que les grippes « normales ». Elle ne fait cependant qu'affaiblir les malades, qui meurent des complications qui en découlent ; par exemple une surinfection bronchique bactérienne, mais aussi une pneumonie due au virus. Sans antibiotiques (découverts 10 ans plus tard), ces complications ne purent pas être freinées.

15 janvier 2008

Diffusion de la grippe espagnole

Elle serait apparemment originaire de Chine (février 1918). Sa progression fut foudroyante : des foyers d'infection furent localisés de part et d'autre des USA en sept jours à peine. D'après certains, l'introduction aux USA aurait été provoquée par l'immigration importante en provenance de Chine. Elle suivit l'armée américaine en Europe et se répandit dans le monde entier par les colonies.

   En France, la première vague est arrivée à Bordeaux en Avril 1918. L'épidémie se répandit d'abord dans le sud [fin Avril] puis dans le nord [début Mai]. Toute la France est touchée à la fin Mai. En Août 1918, la 2ème vague arrive en France par Brest et se répand encore plus rapidement, d'abord vers le nord de la France, puis vers le sud.

   Certaines régions et certains pays n'ont été frappés que bien plus tard, au moment de l'extinction de l'épidémie. C'est le cas de l'île de La Réunion qui a connu une mortalité de près de 12% de la population, à partir de mars 1919. Le bateau Le Madonna ramenant les soldats aurait également rapporté le virus, non pas au travers des passagers mais d’un stock de terre servant de lest au navire. Possible car on connaît la rapidité de l'évolution de la maladie et la durée de la période d'incubation, les soldats n'auraient pas atteint les côtes de l'île.

   La pandémie s'est stabilisée et arrêtée en 1919, par "essoufflement" comme pour la plupart des virus lorsque les sujets susceptibles de le contracter sont frappés et que les porteurs ne sont plus en contact avec d'autres sujets sains. La grippe espagnole disparaîtra seulement un peu avant 1960. Quelques rares cas furent recensés entre 1975 et 1980.

15 janvier 2008

Diffusion de la peste noire

Dès l'Antiquité, on donne le nom de pestes à toutes les épidémies qui font un grand nombre de victimes, sans que l'on puisse savoir aujourd'hui s'il s'agissait véritablement de la peste. Mais en 1347, c'est bien cette maladie qui apparaît en Europe.
  Partie d'Asie centrale, elle a gagné la Chine et l'Inde avant d'atteindre les bords de la Méditerranée. En 1347, des Tatars venus du lac Baïkal, porteurs de germes de la maladie, assiègent un port de Crimée. Plutôt que d'utiliser des boulets, ils expédient leurs morts en guise de projectiles. Les marchands italiens qui parviennent à s'enfuir de la ville assiégée ramènent ainsi la maladie en Europe. Son développement est extrêmement rapide, 50 à 70 % des personnes atteintes meurent moins de cinq jours après la contamination. En France, les premiers cas de peste noire, que l'on appelle aussi parfois peste de Florence, apparaissent dans le Midi, au printemps 1347.
  Marseille est atteinte au mois de Novembre, puis le Languedoc, Avignon, la Bourgogne, Paris, l'Île de France, la Normandie, la Bretagne, le nord de la France enfin.
  En 1349, l'épidémie gagne l'Angleterre et l'Allemagne, l'Europe centrale est atteinte à son tour. Elle continue ensuite sa progression vers l'est et vers le nord dévastant la Scandinavie, puis se perd dans les vastes plaines inhabitées de Russie en 1351. La terreur s'abat sur l'Europe, qui n'a jamais connu un tel fléau. On estime le nombre de morts à 25 millions. En France, certaines provinces perdent les deux tiers de leur population. On note que cette progression n'est pas homogène. Les régions ne sont pas toutes touchées de la même façon et des villages et même certaines villes sont épargnés comme Bruges, Milan et Nuremberg au prix de mesures d'exclusion drastiques.

  C’est donc en cette fin de première moitié du XIVe siècle, en l’espace de quelques années que la peste laisse un monde désemparé et diminué. Elle progresse généralement suivant un rythme saisonnier lié certainement à l’activité biologique des puces. Ces dernières, sont sous l’influence du climat dont les interactions précises avec la Peste noire sont encore sujettes à discussions.

Carte de la diffusion de la peste :

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